A Rodez, les aménagements récents autour de l’entrée de ville ouest dessinent un réseau particulièrement cohérent d’espaces et d’équipements publics : c’est dans cette continuité que le projet s’inscrit, c’est leur prolongement qu’il s’agit de dessiner, en appelant à franchir les remparts, à dépasser le pignon défensif de la cathédrale, pour entrer et faire découvrir l’espace historique du «piton».
Le projet déploie sur ce continuum d’espaces un grand tapis de granit qui vient affirmer l’unité de ces lieux aujourd’hui fragmentés, restitue leur lisibilité d’ensemble, et conforte leur identité d’espaces publics majeurs.

L’ orientation transversale du calepinage et des lignes de composition souligne la plus grande dimension de l’«amande», le sens des courbes de niveau du piton, contrastant et répondant à l’axe rectiligne du plateau du Foirail.
Ce sol ‘unique’, continu, n’est cependant pas uniforme : des différences de modules, de rythme, de calepinage introduisent des variations fines qui identifient et qualifient les différents lieux en résonance avec leur statut, l’ambiance qui leur est associée, et les multiples usages qu’ils proposent.